En Haute-Garonne, le rugbyman Fabien Pelous lance un appel pour restaurer l'église de son village

Elle fêtera cette année ses 500 ans. Avec ses murs de briques rouges et son clocher atypique surmonté d'une croix de Malte, l'église Saint Jean-Baptiste, issue d'une ancienne commanderie des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, règne depuis le XVIe siècle sur la petite commune de 1 900 habitants. L‘ancien capitaine du XV de France et actuel conseiller municipal de Garidech, vient de lancer, en partenariat avec la Fondation du Patrimoine d'Occitanie-Pyrénées, une collecte de fonds pour la restaurer. Après des premiers travaux de réfection de la nef et du chœur en 2015, c'est désormais le clocher mur de trois étages qui a besoin d'être réhabilité.

L'objectif : récolter près de 72 000 euros pour réaliser des travaux de maçonnerie et de coulage pour embellir les baies et installer des cloches ainsi qu'un nouveau carillon pour les prochaines Journées du patrimoine, le 21 septembre 2024.

Un projet intergénérationnel aux multiples enjeux

Outre le financement des travaux, l'ancien du Stade Toulousain souhaite aussi mobiliser l'ensemble des forces vives de sa commune. Des événements auront lieu ces prochains mois pour sensibiliser la population au projet : concerts de chants basques, expositions… Le 14 juin, les habitants pourront même participer au coulage des cloches, réalisé par la fonderie Paccard, dernière fonderie française et labélisée entreprise du patrimoine vivant. Un évènement historique!

Pour le rugbyman, l'élan suscité par la restauration de l'église est aussi une façon de relier les garidéchois à l'histoire du village. "Pour symboliser les cinq centenaires de l'église […], quoi de mieux que deux cloches, qui font le trait d'union finalement entre toutes les générations des Garidèchois ?" explique Fabien Pelous à France 3 Occitanie.

Au-delà d'une envie de relier les jeunes et les plus âgés autour d'un enracinement spirituel, l'enjeu pour le sportif et l'ensemble de l'équipe municipale est aussi de ne pas peser sur les finances publiques pour ne pas faire supporter le coût de la restauration aux administrés. À l'heure de la rigueur budgétaire, le village ne pouvait se permettre une telle dépense. L'aide est donc la bienvenue et "l'anniversaire des 500 ans venait à point nommé" conclut le rugbyman.