Ronald Lacroix, 74 ans, vient du Nord des États-Unis. Il est fermement attaché à une vision traditionnelle de la famille qu'il qualifie de « biblique ».
"Je suis un catholique et je viens des Etats-Unis.
"
Avec Ronald Lacroix, 74 ans, venu du Wisconsin, dans la région des grands lacs américains, les réponses aux questions sont ciselées. Sa pensée ne se déverse jamais.
Assis au pied d'une colonne de la place Saint-Pierre, cet homme aux traits carrés, les cheveux blancs, répond précisément, en une phrase, à chaque question et indique d'un regard qu'il attend la suivante.
Comment perçoit-il la famille aujourd'hui, aux États-Unis ? « Ca change de manière drastique drastique. » Pour quelles raisons ? « Parce que nous sommes dans un monde très changeant ».
Et que pense-t-il de tout ces changements ? « Globalement du mal. » Pourquoi ? « Parce que ça affecte la définition de la famille ».
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Pour lui la seule, la vraie famille, « la basique » est composée « d'un mari, une femme et des enfants ».
Cet homme marié déplore qu'aujourd'hui « n'importe qu'elle relation soit appelée ''famille'' ». Il donne quelques exemples : « deux femmes ensemble, deux hommes, des personnes non mariées qui ont des enfants... ce ne sont pas des vraies familles ».
Venu avec un groupe visiter Rome, avec un passage obligé par les musées du Vatican ainsi que la basilique Saint-Pierre et sa place, il a entendu parler du Synode sur la famille.
Mais les débats entre vérité et miséricorde ne lui parlent pas tant que ça. « J'attends que les évêques maintiennent et réaffirment la définition que la Bible donne de la famille ». Il répète : « un homme, une femme et des enfants ».
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Paru le 19 avril 2018
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